Marchesi Antinori Solaia 2016

Marchesi Antinori Solaia 2016 Producteur : Marchesi Antinori – Toscana Variété : 73% Cabernet Sauvignon, 20% Sangiovese, 7% Cabernet Franc (Supertuscan) Couleur : rouge rubis foncé , au chocolat noir frisé et au poivre blanc, entrelacé notes d’herbes aromatiques et de menthe Goût : très ciselé, riche et harmonieux, avec des tanins soyeux ; fin persistante indiquant un fort potentiel de vieillissement Recommandations gastronomiques : Plats asiatiques, boeuf, porc Alcool : 14% Température de service : 18-20°C Période optimale de consommation : 2022 – 20 de produits : 74.000 Nous recommandons décanter le vin pendant 2 à 4 heures ou le faire passer dans l’aérateur Vinturi. 100 Points Parker : dans différentes conditions, à différents intervalles, après quoi j’ai testé mes impressions en dégustant à l’aveugle plusieurs vins de la même classe. Surtout, j’ai goûté comparativement, un nombre incalculable de fois aux éditions 2015 et 2016. J’avoue que, du coup, j’ai passé quelques nuits blanches. Par la suite, la décision d’attribuer 100 points au vin a été impulsive. Comme j’avais également attribué 100 points à l’édition 2015, intellectuellement parlant, il me semblait impossible de ne pas pouvoir choisir un coup de coeur entre ces deux réalisations étonnantes. Je dirai aussi le plus honnêtement possible que les deux vins sont très différents, d’autant plus que l’édition 2015 est beaucoup plus opulente et a une douceur qui se prolonge dans la richesse texturale de la sensation gustative. En revanche, l’édition 2016 est beaucoup plus ciselée et précise, avec des airs minéraux de cendre de feu de camp et de graphite qui accompagnent les arômes de fruits noirs. Le goût est plus concentré et plus ferme, suggérant que le vin évoluera et s’assouplira bien avec le temps. Il me semble que 2015 est un Dolce & Gabbana, et en 2016, un Armani Privé. Bien que les personnalités des deux vins soient différentes, j’admire les deux de la même manière. ”_X000D_ 100 James Suckling Points:“ Il m’a laissé sans voix. Je pensais que 2015 était parfait, mais celui-ci est parfait aussi. Mais d’une manière différente. C’est tellement structuré et multidimensionnel. Corsé, fort et intense, avec une profondeur et une épine de tanins incroyables. Les arômes de fruits noirs, de terre humide, de coquille d’huître et de champignons sont phénoménaux. La production était de 20 % inférieure à celle de 2015. Donnez-lui quatre, cinq ans pour terminer. Essayez-le après 2025. ”_ Between Gambero Rosso Glasses Édition 2015 – 100 points Parker :“ Entre les vins emblématiques de Toscane et l’année de récolte 2015, il existe une série infinie et magique de compatibilités. L’étonnant Solaia 2015 est la preuve indiscutable de ce parfait alignement. Ce fut une année chaude qui, à mon avis, n’a pas eu de très bons résultats dans d’autres régions d’Italie ou dans des variétés qui se comportent élégamment dans les années plus froides. J’inclurais ici les vins monovariétaux de Nebbiolo et Sangiovese. Cependant, la Toscane et nombre de ses grands assemblages (faits en partie ou en totalité à partir de variétés internationales) fonctionnent selon une logique différente. À mon avis, leur expression maximale est lorsque vous sentez le soleil toscan dans le verre. Ses rayons sont brillants et chauds. Ils rayonnent sur les sens avec opulence et intensité. Le nom Solaia lui-même évoque le concept du soleil et cet archétype unique du vin de Toscane. Dans l’édition 2015, Solaia est un soleil liquide, non seulement de nom mais aussi de fait. Le bouquet est fin et sensuel, avec des notes de baies noires et de tabac doux. En bouche, il est intense et puissant, mais il n’y a pas de résidu lourd de l’extrait sec (33 g/l). Au contraire, le vin est poli, tonique et frais. Il est composé principalement de Cabernet Sauvignon, avec du Sangiovese et un peu de Cabernet Franc. C’est un peu croquant en raison de l’acidité plus accentuée du cépage Sangiovese. Enfin, les tanins sont merveilleusement doux et mûrs. Ce vin est élaboré avec minutie, et l’édition 2015 s’élève au niveau de l’idéal que nous avons à propos de Solaia. »_ X000D_ – 100 Points James Suckling :« L’odeur de ce Solaia est vraiment phénoménale, avec des notes de raisins secs, de mûres , roses et violettes . Tellement parfumé. Avec un corps plein, tout est sous contrôle et harmonieux, avec des tanins polis qui durent des minutes. Pureté et concentration. Que ce soit le meilleur Solaia de tous les temps. C’est toujours un plaisir à boire, mais c’est un vin pour les décennies à venir. ”_ X000D_ Edition 2013 – 97+ Points Parker :“ Les meilleures éditions de Solaia sont celles de 1990 , 1994, 1997, 1999, 2001, 2004, 2007, 2010 et, maintenant, 2013. Solaia 2013 est un vin profond et sérieux, à base de Cabernet Sauvignon, avec du Sangiovese et du Cabernet Franc dans les rôles secondaires. Il affiche une texture sombre et dense, avec des fruits charnus et des épices, des herbes brûlées et du poivre noir. Le bouquet est intense et étagé, avec une complexité que l’on peut mieux admirer lorsque le vin évolue dans le verre. L’impact de la texture est également impressionnant – vous ressentez la puissance et la structure inhérentes, mais ces éléments ne sont jamais excessifs. Mais la belle partie suit désormais – cette Solaia est faite pour un long vieillissement en verre. Période optimale de consommation : 2018 – 2040. ”_ X000D_ – 97 James Suckling Points :“ Wow. C’est un vin rouge jeune et élégant, avec le parfum et les arômes de groseilles, de légères notes d’herbes, d’épices et d’écorce. Corps moyen à plein, tanins fermes et soyeux et finale fraîche. Pour le moment, il est équilibré et attrayant, mais ce sera encore mieux en 2020. Un vin classique, comme d’habitude. »_ X000D_ – 95 Points Wine Spectator :« Le vin a du poids et de la présence, avec l’arôme et les arômes de cassis, prunes noires et cerises. La structure est vibrante et harmonieuse. Des accents herbacés et épicés complètent son profil, ainsi que la longue finale, pré notes d’herbes de Provence. Il atteindra son apogée entre 2018 et 2033. ”_ Antinori est probablement le nom le plus connu dans le monde du vin italien. Au cours des 25 dernières années, Piero Antinori l’a énormément influencée, mais en 1996, lorsqu’il a repris l’entreprise de son père, le vin toscan était en grande difficulté et le Chianti était considéré comme bon marché et commun. Même s’il respecte la tradition, il a décidé que l’avenir mérite un changement. Avec l’autre grand nom du vin italien, l’œnologue Giacomo Tachis, ils se tournent vers la France et prennent comme consultant le non moins célèbre œnologue bordelais Émile Peynaud. En 1970, ils ont lancé Tignanello, le premier vin super-toscan et aussi le premier vin qui a prouvé que l’Italie peut faire de très grands vins. Viennent ensuite Solaia, un assemblage à base de cabernet, un concours des vins de Bordeaux et de la Napa Valley. Et puis vint la reconnaissance : en 2000, Wine Spectator désigna Solaia 1997 comme le Vin de l’Année. Ce fut le premier vin italien à recevoir cet honneur. Après que Tignanello et Solaia ont prouvé que la Toscane pouvait offrir des vins de première main – à la fois de Sangiovese et de cépages internationaux – à des prix sur mesure, de nombreux producteurs italiens ont compris qu’il valait la peine de suivre leurs traces.